ce que j'avais dis et réel, la pêche blanche va disparaitre, les pourvoyeurs qui vont fermer leurs portes
http://www.journaldemontreal.com/2017/0 ... es-vivantsLe pêcheur commercial du Haut-Richelieu, Jonathan Rondeau, craint de devoir mettre la clé dans la porte de son entreprise qui lui permet de nourrir sa famille.
CAROLINE LEPAGE
Vendredi, 31 mars 2017 20:55
MISE à JOUR Vendredi, 31 mars 2017 20:55
L’interdiction d’utiliser des menés vivants pour pêcher l’hiver qui entre en vigueur dès samedi marque la fin d’une tradition et pourrait compromettre la pêche blanche au Québec.
Il ne s’agit pas d’un poisson d’avril et les gens qui vivent de l’industrie de la pêche ne la trouvent pas drôle.
Plusieurs pêcheurs commerciaux et les détaillants de menés sont convaincus que cette interdiction tuera la pêche blanche récréative.«Il va juste rester les vrais, les pêcheurs expérimentés», croit Roger Gladu, qui exploite une pourvoirie près des îles de Berthier.
Il faut plus d’agilité pour pêcher avec des menés morts, des asticots ou autres appâts, contrairement aux menés vivants qui attirent naturellement le poisson.
Québec justifie sa décision d’interdire la pêche avec des poissons-appâts vivants en disant que c’est pour éviter la propagation d’espèces envahissantes.
Fermetures à venir
Sans menés vivants, les familles ont tendance à abandonner la pêche blanche.
«Si elles n’attrapent rien, elles vont trouver autre chose à faire. Elles se désintéressent», remarque Jonathan Rondeau, un important grossiste de menés au Québec.
Pour M. Gladu, la vente de menés et les droits d’accès à sa pourvoirie représentent 50 % de son chiffre d’affaires, l’hiver. Ces revenus lui permettent d’entretenir ses 21 kilomètres de sentier.
«Si rien ne change, je vais fermer l’hiver prochain», dit-il.M. Rondeau ne croit pas non plus qu’il survivra.
«En 2012, quand les menés vivants ont été interdits l’été, mon chiffre d’affaires a chuté de 85 %. Ça va être la même réalité», déplore-t-il.
L’exemple de l’Estrie
M. Rondeau se souvient des quelque 700 cabanes de pêche installées sur le lac Memphrémagog, dans les années 1990.
«Quand l’utilisation des menés vivants a été interdite dans cette région, il n’y avait plus rien l’hiver suivant. C’est minime ce qui reste», partage Gilles Sévigny, qui vend des poissons-appâts vivants depuis 60 ans.
Jean Longpré, propriétaire des Excursions l’air du lac, est aujourd’hui seul à exploiter quelques cabanes sur le lac Memphrémagog. S’il constate un engouement, c’est parce qu’il mise sur leur confort et la beauté du décor.
Il aimerait pouvoir utiliser les menés vivants comme ceux qui pêchent du côté américain du lac Memphrégagog.pour ma part, je garde mon bateau et ma petite chaloupe, moi et ma conjointe on va faire venir notre passe-port et aller pêcher et dépenser notre argent au vermont, état de new-york et en ontario, fini l'achat de permis de pêche et la pêche au québec pour nous autres......!
au moins, au vermont, état de new-york et en ontario on est les bienvenue, on ne se fait pas exploiter pour les descentes de bateaux et on a le droit aux ménés....